Ce billet s’adresse à ceux et celles qui seraient en train de lire Guerre et Paix et qui pourraient se sentir un peu perdus au milieu des opérations militaires des guerres napoléoniennes. Ce roman porte bien son nom, et la guerre y est très présente, tant du point de vue du simple soldat ou sous-officier perdu au milieu de la bataille, que dans le secret des conseils de guerre qui précèdent les grandes victoires… ou défaites. Voici donc quelques repères pour ne pas être vous noyer dans cet océan qu’est l’armée impériale russe.
L’organisation de l’armée impériale russe
L’armée russe comporte quatre armes : l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie et les cosaques.
- Les hussards sont un régiment de cavalerie légère appartenant à la cavalerie.
- La garde impériale est un corps d’élite affecté à la protection du tsar, servant de réserve dans les combats.
- Chaque général est accompagné d’un ou plusieurs aides de camp.
Lorsqu’ils montent en grade, les sous-officiers et officiers sont tenus d’acheter eux-mêmes leur équipement et leurs décorations.
- Sous-officiers : caporal > sergent > sergent-chef > aspirant (Nicolas Rostov) > aspirant-chef
- Officiers : enseigne > sous-lieutenant > lieutenant > capitaine en second > capitaine (prince André Bolkonsky, Denissov) > major > lieutenant-colonel > colonel > brigadier
- Généraux : major général > lieutenant général > général > feld-maréchal
Organisation des troupes : compagnie > bataillon (infanterie) ou escadron (cavalerie) > régiment (aussi appelés du lieu où étaient levées les troupes) > bridage > division > corps > armée. L’armée impériale russe comptait plusieurs « armées » dirigées par des généraux, réunis en temps de guerre sous un commandant en chef des armées.